J’ai imaginé cette bibliothèque comme un véritable jeu de cache-cache, à la fois pratique et poétique. L’idée n’était pas seulement d’organiser des livres, mais de cacher, révéler, surprendre.

Tout y est dissimulé derrière des portes pleines, pensées pour cacher le contenu et préserver une atmosphère épurée. L’une de ces portes ne cache pas seulement des étagères… mais l’entrée d’une chambre ! Un passage secret, discret, presque invisible, qui fait partie intégrante du mobilier.

Seules quelques niches ouvertes ponctuent la façade, mises en scène avec soin. Elles accueillent des pièces uniques de céramique mexicaine, que j’ai choisies une par une, comme de petits autels dédiés à l’artisanat vivant. Chaque niche devient un écrin, un instant suspendu.

Et puis il y a cette couleur aubergine de chez Ressources, profonde, vibrante, qui donne toute sa personnalité à la bibliothèque. Ni neutre, ni criarde : elle affirme sa présence, tout en laissant respirer l’ensemble. Elle capte la lumière, évolue au fil de la journée, et transforme ce meuble en véritable pièce d’architecture intérieure.

Plus qu’une bibliothèque, c’est un espace habité, un jeu entre visible et invisible, fonction et émotion.